Le président Massoud Pezeshkian a réaffirmé que l'Iran était disposé à entrer en dialogue, sans pour autant s'engager à le faire à « n'importe quel prix ».
« Nous ne cherchons pas la guerre, ni les troubles et la bombe nucléaire. Nous cherchons à négocier, mais les Américains doivent également prouver qu’ils le souhaitent », a déclaré Pezeshkian dimanche. Il a ajouté que l’Iran croyait aux négociations, mais ne se soumettrait à aucune humiliation.
Le président Pezeshkian a indiqué que l’Iran ne pouvait pas négocier avec les États-Unis tant que Washington exerçait une pression totale et croissante sur Téhéran.
Conformément à une fatwa émise par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, l’Iran n’a aucune intention d’utiliser ses capacités nucléaires à des fins non pacifiques, a souligné le président iranien.
Il a évoqué ses récents entretiens téléphoniques avec les dirigeants de tous les pays de la région à l'occasion de l'Aïd al-Fitr et a souligné que les relations de l'Iran avec ces États s'étaient nettement améliorées par rapport au passé.
Dans des messages contradictoires, le président américain Donald Trump a appelé Téhéran à mener des négociations directes sur son programme nucléaire, tout en menaçant de bombarder l'Iran en cas de l'échec de la diplomatie.
Le 30 mars, Trump a menacé l'Iran de bombardements et d'imposition de droits de douane secondaires si Téhéran ne parvenait pas à un accord avec Washington sur son programme nucléaire.
L'Iran a souligné à maintes reprises qu'il ne s'assoirait pas à la table des négociations avec l'administration américaine tant que Trump poursuivrait sa campagne de pression contre Téhéran.
Samedi, Pezeshkian a critiqué la rhétorique de menace utilisée contre Téhéran, affirmant que le pays était prêt à engager des négociations « sur un pied d'égalité ».
Il a reproché à l’administration américaine son double langage consistant à brandir des menaces contre l’Iran et à l’appeler à la fois aux négociations.